L’éditeur allemand spécialisé dans la sécurité des terminaux, la gestion des services informatiques et les espaces de travail numériques rejoint pour la première fois le Quadrant magique Gartner consacré aux outils de gestion des actifs logiciels (Software Asset Management ou SAM).

L’éditeur intègre le rapport 2020 du Gartner dans la catégorie des acteurs de niche (en bas à gauche). Il fait partie des trois acteurs (avec Certero, License Dashboard) à intégrer le rapport cette année. À l’inverse, 1E, Belarc et Ivanti en sortent.

« Matrix42 propose une suite de produits qui incluent la gestion unifiée des points de terminaison (UEM), la sécurité des points de terminaison, la protection des données, la gestion des services informatiques et la gestion des licences via son module de gestion des actifs logiciels, note Gartner dans son rapport. Ces solutions sont construites sur la même plate-forme pour permettre la gestion de l’espace de travail numérique. »

Gartner reconnaît à Matrix42 des atouts tels que son interface Web unifiée, ses délais de déploiement, son interface utilisateur qui permet de créer facilement des flux de travail et des rapports personnalisés. En revanche, Gartner pointe son manque de partenaires et de support ailleurs qu’en Europe, sa profondeur fonctionnelle limitée dans le domaine du SAM et ses limites en matière de découverte des applications SaaS.

« Matrix42 a convaincu grâce à une interface unique pour l’ensemble de ses solutions ainsi que par son taux élevé de satisfaction client, sa configuration des workflows et des reports définis par l’utilisateur », explique l’éditeur dans un communiqué. « L’intérêt du SAM repose sur l’optimisation budgétaire, et par conséquent sur la réduction des dépenses logicielles grâce au contrôle et à l’automatisation », rappelle-t-il.

La distinction de Matrix 42 par le Gartner s’inscrit dans la dynamique qu’enregistre actuellement le SAM dans un environnement IT de plus en plus tourné vers le Cloud. « Les offres SaaS offrent aux entreprises de très nombreuses applications cloud, mais entraînent plusieurs problèmes, expose Matrix 42. Notamment d’un point de vue informatique : les collaborateurs peuvent facilement acheter des logiciels et les utiliser directement sur le réseau. Cependant, la sécurité et la conformité des données sont souvent négligées, se crée alors une informatique parallèle non contrôlée qui constitue souvent une passerelle pour les cybercriminels. Dans le même temps, le nombre de terminaux augmente et le fait d’apporter son propre matériel expose à des risques supplémentaires en matière de sécurité. Les entreprises doivent donc donner des directives appropriées pour le software asset management afin de freiner la prolifération des applications. »