D’après Chris Wolf, analyste au Burton Group, Oracle devrait revoir sa politique de tarification pour s’installer durablement sur le marché de la virtualisation et concurrencer l’indétrônable VMware.

 

La volonté affichée par Oracle de s’installer durablement sur le marché de la virtualisation n’est pas prête d’être couronnée de succès si l’on en croit Chris Wolf du Burton Group. La mise à disposition gratuite d’Oracle VM Template Builder, un outil graphique open source facilitant la création de machines virtuelles, annoncée il y a quelques jours, pas plus que la sortie d’Oracle Siebel CRM 8.1.1 ne devraient changer la donne. « La politique d’Oracle qui consiste à fournir une licence pour chaque processeur physique ne facilite pas l’adoption de ses produits en environnement virtualisé dans la mesure où la virtualisation n’utilise pas tous les processeurs concernés », explique l’analyste sur le site SearchServerVirtualization.com. Chris Wolf estime aussi que la plupart des clients Oracle sont généralement déjà clients de Vmware, peu enthousiastes à l’idée d’ajouter une seconde plate-forme de virtualisation pour quelques serveurs d’applications. « Cela augmente le coût total de possession dans la mesure où vous avez besoin d’outils de gestion séparés et de formations supplémentaires », conclut-il.

Il est possible que l’intégration complète de Virtual Iron et le rachat de Sun ramènent l’éditeur à une politique plus réaliste. Attendons l’arrivée d’Oracle VM 3.0 prévue l’année prochaine pour en juger.