Interxion l’assure, sa filiale française sera le premier opérateur de centre de données à avoir une empreinte carbone neutre (scope 1 et 2) pour ses datacenters, et ce dès la fin de cette année. « Il s’agit d’une étape clé dans le cadre d’une stratégie fondée sur deux piliers : la réduction de la consommation énergétique et des émissions carbone, et enfin la compensation de ces dernières. Interxion France projette de rester neutre en carbone jusqu’en 2030, sur la base des émissions de CO2 scope 1 et 2 générées par ses sites existants et ses futures expansions », annonce dans un communiqué la filiale du numéro deux mondial du secteur.

C’est en 2014 qu’Interxion France a accéléré la réduction de l’empreinte carbone de ses datacenters, notamment en achetant de l’électricité issue de sources d’énergie renouvelables et en finançant via des certificats « Garantie d’origine » l’équivalent de sa consommation énergétique renouvelable produite dans l’Hexagone. L’entreprise indique qu’elle a depuis lors réduit en moyenne de 20% par an ses émissions de CO2/m2, tout en augmentant de 14% par an la surface IT utilisée par ses clients ; cela par la mise en place nombre de bonnes pratiques telles que le free cooling, les achats d’équipements performants et basse consommation, le confinement systématique en allées froides ou encore la conception modulaire des bâtiments. Les émissions annuelles d’Interxion France représentent ainsi seulement 98 kg de CO2 par an par m2 de surface informatique utilisée par ses clients, soit l’équivalent des émissions annuelles carbone de 210 Français.

Le groupe va par ailleurs bientôt mettre en service une solution de refroidissement « vertueuse » : le River Cooling, qui refroidira ses datacenters MRS2 et MRS3 situés sur le port de Marseille, grâce à une ressource énergétique locale renouvelable. Une nouveauté qui serait 30 fois plus économe en énergie qu’une solution de refroidissement classique, plaçant ces datacenters parmi les plus efficients de France. Les calories émises par ces derniers pourraient bientôt alimenter le réseau de chauffage urbain des quartiers Euroméditerranée de la Cité Phocéenne. Une option identique est actuellement en cours d’étude avec les autorités locales pour ses sites de La Courneuve.

Grâce à la mise en œuvre de son programme d’efficience énergétique, Interxion France n’a qu’à compenser 2.435 tonnes d’équivalent CO2 en 2020, correspondant à l’ensemble des émissions de CO2 scope 1 et 2 générées par ses activités. Pour atteindre la neutralité carbone dès cette fin d’année, l’entreprise a engagé un programme de compensation fondé sur le financement d’un projet certifié Gold Standard (financement de projets à fort impact environnemental positif), ainsi qu’un programme de reboisement en France. L’an prochain, 17.045 arbres seront ainsi plantés avec Reforest’Action, un acteur qui préserve, restaure et crée des forêts partout dans le monde. Deux sites français seront concernés, en région Sud et en Île-de-France, lieux d’implantation d’Interxion France,. Ils seront plantés d’essences locales et résistantes au réchauffement climatique.

« Cette démarche engagée depuis de nombreuses années a entre autres bénéfices, celui de nous permettre d’accompagner nos clients dans l’atteinte de leurs objectifs RSE en leur proposant les solutions durables qu’ils attendent. Nous contribuons ainsi directement à effacer l’empreinte carbone de leurs datacenters et à rendre leurs activités numériques plus responsables », affirme dans un communiqué Fabrice Coquio, président d’Interxion France.