L’éditeur Neocleus, à l’origine de l’hyperviseur client Neosphere, aurait été acquis par Intel. L’information a été donnée jeudi dernier par Chad Jones, vice-président Product Management sur le blog

de la société et retiré depuis, ce qui explique le conditionnel.

La plateforme NeoSphere est utilisée principalement dans la solution de management des serveurs et des postes clients de BigFix, un petit éditeur racheté début juillet par IBM.

Sauf à prendre Chad Jones pour un mythomane, on ne peut douter du rachat de la start up israelo-américaine. Cette opération suscite toutefois bien des interrogations puisqu’Intel est depuis le début impliqué dans le développement de XenClient de Citrix.

Si l’information se vérifie, cette acquisition fait donc suite au rachat par le fabricant de composants du Canadien RapidMind (sans oublier celui plus spectaculaire de McAfee), qui propose une plateforme de librairies C++, une transaction plus conforme à la logique que celle qui nous occupe, puisqu’elle est destinée à exploiter toute la puissance des processeurs multicoeur.

On attend avec impatience une confirmation – ou un démenti – d’Intel dont le site demeure pour le moment muet sur le sujet. Notons tout de même que le blog d’informations économiques israélien Globes, généralement bien informé, confirme l’opération,. Le géant aurait, selon ce dernier, dépensé « quelques centaines de milliers de dollars » pour acquérir Neocleus, dont les collaborateurs, soit une petite vingtaine de personnes, rejoindraient l’équipe R&D d’Intel en Israel. Globes affirme également que plusieurs investisseurs israéliens ont dépensé près de 22 millions de dollars pour porter l’entreprise sur les fonds baptismaux.

Pour la petite histoire, Neocleus a été fondée en 2006 pour développer des systèmes de sécurité informatique.