Acquis par Intel pour 884 millions de dollars en juin 2009, l’éditeur de logiciels embarqués industriels pour IoT Wind River Systems a été définitivement cédé au fonds d’investissement TPG Capital le 26 juin. Les conditions financières de l’opération restent inconnues.

Resté en place, le CEO Jim Douglas est apparemment très satisfait de ce changement de propriétaire. Dans une interview accordée à CRN, il a déclaré que la croissance l’éditeur était paralysée sous la tutelle d’Intel, ce dernier ayant d’autres priorités. « Ce n’est pas une critique, car leurs décisions correspondaient à leur activité, mais plutôt une frustration. Si vous regardez la politique d’investissement, était-il judicieux d’investir un dollar dans le secteur du logiciel ou un dollar dans le secteur du silicium si vous souhaitez continuer dans le domaine de l’IoT ? Les investissements dans le silicium ont plus de sens financièrement en offrant à Intel la structure financière nécessaire et la capacité à se développer. Tout à fait logiquement, nous étions donc un peu contraints si nous nous regardions comme une entité autonome essayant d’atteindre ses objectifs de croissance ». Jim Douglas a ajouté que les dépenses opérationnelles nécessaires à un éditeur de logiciels pouvaient désormais être investies par Intel dans les processus de fabrication de microprocesseurs qui nécessitent beaucoup de capital.

Il rappelle qu’en tant que filiale du fondeur, Wind River n’avait plus le droit d’avoir des relations stratégiques avec d’autres fournisseurs de composants. Intel avait également mis fin à la commercialisation des logiciels de l’éditeur. Les deux entreprises vont toutefois poursuivre leur collaboration dans certains domaines critiques, ce qu’un porte-parole d’Intel a confirmé à nos confrères.