« Ne migrez pas depuis Windows XP, préférez innover », tel est le tweet envoyé par Richard Edwards, analyste principal chez Ovum. Un tweet qui renvoie au blog de ce dernier où, à moins d’un an
de la fin du support de l’OS de Microsoft (fixée au 8 avril 2014), s’affiche un point de vue plutôt iconoclaste et parfaitement dérangeant pour l’éditeur de Redmond.
« Le coût de la migration de centaines ou de milliers de desktops et de laptops vers un nouveau système d’exploitation représente pas mal de temps et d’argent. C’est pourquoi les organisations doivent considérer que leurs budgets IT doivent être consacrés à des projets plus innovants.Tout d’abord, si nous assumons le fait que les systèmes sous XP disposent des dernières corrections et réparations ainsi que des logiciels de sécurités à jour (et qu’Internet Explorer 6 a été remplacé par un navigateur web plus moderne), alors il n’y a plus de raisons de croire que la vie après le 08/04/2014 sera différente d’avant », peut-on lire.
Richard Edwards, qui estime qu’environ 28% des ordinateurs professionnels tournent encore sous Windows XP, propose à ces organisations de consacrer l’argent ainsi économisé, soit à la virtualisation des postes de travail qui, selon lui, remplace avantageusement un environnement distribué par une administration et un contrôle centralisé ; soit à remplacer les PC portables sous XP par des tablettes. « Un laptop sous Windows est disproportionné pour de nombreux employés sur le terrain et il coûte beaucoup plus cher en services et en support qu’une tablette sous Android ou sous iOS ».
Autre option à considérer selon lui : le basculement sous Chrome OS. « Le cloud computing a à présent atteint sa majorité et beaucoup d’utilisateurs des services IT de l’entreprise consacrent une grande partie de leur temps à des applications et des services basés sur le web, plutôt qu’à des applications et des services installés localement. »
Apparemment, monsieur Edwards n’aime pas beaucoup Microsoft.