Huit mois après la reprise de Texas Memory System (TMS), fabricant de mémoires flash, IBM précise ses intentions dans ce domaine en s’engageant à investir un milliard de dollars dans la conception, le développement et l’intégration de nouvelles solutions de stockage flash dans ses gammes de serveurs, de stockage et de middleware.

Selon le constructeur, l’exemple-type de cette intégration est la solution FlashSystem 820 lancée début avril (ainsi que les appliances 720, 810, 710). Cet équipement de la taille d’une boîte à pizza est capable de stocker jusqu’à 24 teraoctets de données et de les restituer vingt fois plus rapidement (efficacement) qu’un système disques équivalent, avec une efficacité énergétique 115 fois plus performante.

 

L’autre partie du plan d’investissement d’IBM consiste en l’ouverture de centres de compétences sur la technologie flash, destinés à aider les entreprises clientes à préparer des scénarii d’intégration (proof of concept) de cette technologie, suivi des performances à l’appui. D’ici la fin de l’année, une douzaine de centres devraient ainsi s’ouvrir en Asie (Chine, Inde, Japon, Singapour), en Amérique du Sud, aux USA bien sûr, et en Europe (France, Allemagne, Royaume Uni).

 

Outre-atlantique, le data center de l’opérateur Sprint est l’un des premiers alliés/clients de cette offensive, avec une installation de neuf systèmes de stockage flash IBM, pour 150 teraoctets de stockage supplémentaires, dédiés à ses applications d’activation de lignes téléphoniques.

 

Sur ce marché des mémoires flash évalué à 5 milliards de dollars en 2011, en forte croissance, sont d’ores et déjà actifs les principaux compétiteurs, EMC, HP, NetApp, ainsi que Dell plus récemment.