IBM s’apprêterait à nouveau à supprimer des emplois. C’est ce que relève le site d’informations économiques consacrées au secteur IT Seeking Alpha, qui s’appuie sur différentes sources.
Ainsi, le Berlin Morning Post, qui cite le syndicat Verdi, rapporte que la firme d’Armonk va supprimer près de 1.000 postes dans le pays. La page Facebook de WatchingIBM, animée par l’ancien coordinateur du défunt syndicat Alliance@IBM, Lee Conrad, avance quant à lui le chiffre de 900 suppressions d’emplois outre-Rhin. Il évoque également le départ de 17% des équipes technico-commerciales aux Etats-Unis « afin de faire de la place pour des spécialistes Open Source ». Il relève également que 185 licenciements ont été annoncées voici trois semaines en Australie/Nouvelle Zélande. Enfin, toujours selon WatchingIBM, 225 postes en Suède et 160 au Danemark vont être supprimés.
Ces dégraissages s’ajoutent à ceux annoncés en Belgique, en Italie, au Royaume-Uni et en France, où 360 départs volontaires sont prévus.
« Les licenciements ne sont pas une nouveauté chez IBM. Mais les dernières informations suggèrent que le rythme des suppressions d’emplois pourrait reprendre après un ralentissement en 2015. Les effectifs de Big Blue ont baissé de seulement 0,5% l’an dernier pour atteindre le chiffre de 377.757, après une chute de 12% en 2014 », relève Seeking Alpha. Selon le site, Big Blue a mis en place une stratégie à deux volets consistant d’une part à compenser le déclin de larges portions de ses activités historiques que sont le hardware, le software et les services par une série d’acquisitions dans les segments technologiques à forte croissance (le rachat de Bluewolf s’inscrit dans cette stratégie), d’autre part à doper le bénéfice par action via des suppressions d’emplois, le rachat d’actions et, grâce à l’ingénierie financière, à une taxation plus faible.