Au cours d’un comité central d’entreprise, IBM France a confirmé l’existence d’un plan visant à supprimer près de 1.300 postes sur deux ans sur un effectif de 9700 salariés. Un chiffre qui pourrait être revu

à la baisse si l’activité devait s’améliorer en 2014, a précisé Gérard Chameau, délégué syndical central CFDT.

Environ 60% de ces suppressions de postes (soit 700 à 800 personnes potentiellement concernées) affecteraient l’Etablissement parisien. Les services ne seraient pas épargnés avec 400 suppressions envisagée au sein de la division Global Business Services et 300 autres au sein de Global Technology Services.

Pour l’instant, il n’est pas question de licenciements secs, la direction d’IBM évoquant divers dispositifs de départs volontaires et de départs en retraite anticipée mais sans donner plus de précisions sur les conditions de départ. Les élus du CCE ont décidé de mandater une expertise juridique et technique pour les éclairer sur la justification économique de ce plan et apprécier sa pertinence.

IBM a annoncé la semaine dernière un chiffre d’affaires trimestriel en recul de 5% à 23,4 Md$ (-17% pour les ventes de matériels) et un bénéfice en recul de 1%. Au passage, un porte-parole de la société avait annoncé qu’un milliard de dollars allait être consacré à des suppressions de postes, essentiellement en dehors des Etats-Unis.