Profitant de son passage au Mobile World Congress de Barcelone le CEO d’Huawei, Guo Ping (qui fut longtemps le confident du fondateur de l’entreprise, Ren Zhengfei), a accordé sa première interview à un média étranger, en l’occurrence le Financial Times.

Il en a profité pour nier que le fabricant bénéficie de subventions à l’exportation de la part du gouvernement chinois. « En Chine, Huawei est connu pour être une entreprise privée », a-t-il affirmé à nos confrères britanniques.« En Europe nous endurons toutes les lois et réglementations tout comme nos pairs européens doivent respecter en Chine toutes les lois et réglementations applicables », a-t-il ajouté.

Estimant que le groupe allait être plus que jamais confronté à une compétition féroce dans l’industrie des télécoms il a expliqué que ce dernier poursuivrait ses investissements en R&D. Huawei aurait ainsi consacré 4,8 milliards de dollars à la recherche en 2012.

Guo Ping a par ailleurs démenti certaines rumeurs selon lesquelles le fabricant serait à la recherche de liquidités et envisagerait une introduction en bourse. Selon lui, si le recours au marché des capitaux se justifie en cas de développement rapide de la société, le ralentissement actuel ne nécessite plus une entrée en bourse pour dégager du cash flow.

Il a promis à l’avenir plus de transparence, notamment en ce qui concerne son actionnariat, afin de couper court aux rumeurs. Le prochain rapport annuel devrait ainsi fournir plus d’informations concernant le fondateur de l’entreprise et le conseil de surveillance.