Le site taiwanais Digitimes accrédite la thèse d’un rachat de la division PC de HP. De son côté, Bloomberg alimente la rumeur d’une prise de contrôle du fabricant par Oracle. Mais après son démantèlement.

 

D’après le site Digitimes basé à Taïwan, qui se base sur les confidences de fournisseurs locaux, Samsung aurait réuni récemment à Séoul les fabricants de notebooks taïwanais Quanta Computer, Compal Electronics et Pegatron Technology afin d’étudier la possibilité de leur sous-traiter la fabrication de PC ; fabrication actuellement réalisée dans les usines chinoises du Coréen.

 

Cette réunion porte à croire que le fabricant pourrait augmenter considérablement sa production. Une information qui, si elle se vérifie, pourrait accréditer la thèse d’une reprise de la division PC de HP, d’autant que Quanta et Compal figurent parmi les sous-traitants actuels du fabricant américain.

 

Cette thèse paraît d’autant plus crédible que des rumeurs en ce sens circulent déjà depuis un certain temps à Palo Alto. En revanche, rien n’a filtré à propos d’un éventuel intérêt de Samsung pour webOS. A ce propos, dans une interview accordée au site AllThingsD (Wall Street Journal), le patron de la division Stephen Dewitt, senior vice-président chez HP en charge de WebOS, vient de rappeler une fois de plus que le système d’exploitation ne serait pas abandonné par le constructeur.

 

Un autre acteur marquerait beaucoup d’intérêt pour HP : Oracle. C’est du moins ce qu’affirme Bloomberg. Le site économique note que l’effondrement du cours du constructeur en fait une proie facile, beaucoup plus intéressante que la plupart des autres acteurs technologiques de premier plan, y compris Rim, pourtant mal en point. Une proie que connaît bien de l’intérieur un certain Mark Hurd, aujourd’hui co-président d’Oracle.

 

La valorisation particulièrement faible de HP (environ 50 milliards de dollars, soit cinq fois le bénéfice estimé) pourrait également intéresser d’autres acteurs à la tête d’un confortable trésor de guerre note de son côté le Puget Sound Business Journal, qui cite les noms d’IBM et de l’ancien employeur de Leo Apotheker, SAP.