Lors de ses échanges avec les analystes au sujet des résultats trimestriels d’HP, Meg Whitman a été particulièrement discrète à propos de l’activité logicielle en général et d’Autonomy en particulier.

Elle a évoqué rapidement la « poursuite de la stabilisation » de la filiale britannique et s’est déclarée encouragée par quelques contrats gagnés notamment auprès de la compagnie aérienne japonaise All Nippon Airways, qui utilise le logiciel Autonomy Optimost pour « accroître ses revenus et améliorer l’expérience utilisateur de ses clients en ligne ». « Félicitations à Robert Youngjohns » a-t-elle ajouté en s’adressant à l’ancien président pour  la région Amérique du Nord de Microsoft – un Britannique –  qui a repris les rênes de l’éditeur en septembre dernier. Evoquant ensuite Vertica, elle a parlé de l’élan du produit. A noter aussi une brève allusion de l’offre SaaS qui gagne des parts de marché et dont le catalogue s’enrichit de nouveaux produits comme HP Anywhere et Agile Manager 1.1. Point à la ligne.

Aujourd’hui on est à des années-lumière de l’ambition de Leo Apotheker, qui souhaitait faire de HP le numéro un mondial de l’information en entreprise. Une stratégie validée par Meg Whitman à son arrivée à la tête de la société en septembre 2009, l’ancienne patronne d’eBay s’étant alors écriée qu’elle était « excitée » à l’idée de conclure le rachat d’Autonomy.

Un rachat pourtant controversé qui allait donner lieu à un fiasco financier toujours loin d’être bouclé, comme le démontre la grogne d’actionnaires mécontents qui réclament aujourd’hui un milliard de dollars de dédommagements à HP.

Quoi qu’on en dise, HP est toujours au milieu du gué.