Meg Whitman avait prévenu : le rachat d’Autonomy ne serait pas remis en cause. La nouvelle PDG de HP avait estimé que la stratégie de son prédécesseur était, du moins sur ce point là, la bonne.
Par ailleurs, il était difficile de rompre un accord signé sans s’embarquer dans des batailles juridiques à l’issue plus que problématique pour le fabricant de Palo Alto, la Justice britannique n’étant pas tendre avec les rétractations commerciales.
C’est donc sans surprise que l’on a lu la dépêche de Reuters annonçant que l’opération avait reçu l’aval d’une majorité d’actionnaires de l’éditeur britannique, prêt à céder les 87,34% du capital qu’ils détiennent. On est donc loin des 75% nécessaires à la nonne réalisation de l’OPA. Il est vrai que peu d’actionnaires rechigneraient à vendre leurs actions assorties d’ une prime de 79%. Il est donc possible et même probable que d’autres suivront.
HP va donc débourser près de 12 milliards, soit le double du prix qui aurait, selon les dires de Larry Ellison, été demandé à Oracle. Un prix jugé surévalué par ce dernier.
L’éditeur de Cambridge conservera une certaine indépendance et continuera a être dirigée par son CEO actuel Mike Lynch a annoncé HP. Pour mieux le revendre un jour ?