Condamné par la justice suite à une plainte des titres de presse francophones et gemanophones belges regroupés au sein de l’association Copiepresse, Google a cessé de référencer ces derniers.

L’entreprise californienne a expliqué à l’AFP qu’elle risquait une astreinte de 25.000 euros par jour si lesdits sites continuaient à être référencés. Une lecture plutôt maximaliste de l’arrêt estime-t-on outre-Quiévrain puisque l’arrêt de la cour d’appel de Bruxelles vise le référencement des articles sur Google Actualités et non celui des sites sur le moteur de recherche.

La décision de Google apparaît donc comme une mesure de rétorsion à l’encontre de Copiepresse, même si dans un communiqué la firme de Moutain View affirme regretter d’avoir à prendre une telle mesure et rester ouverte « à travailler en collaboration avec les membres de Copiepresse à l’avenir. »

Le litige remonte à 2006 lorsque Google avait lancé en Belgique son service Google Actualités accumulant les articles de la presse du pays. Copiepresse avait alors exigé le paiement de droits d’auteurs à ses membres ou, à défaut, le retrait des articles de son service. La justice avait donné raison aux journaux. Google avait fait appel de la décision. L’éditeur n’a pas encore décidé s’il allait déposer à présent un pourvoit en cassation.

Ce litige met une fois de plus en lumière le problème du quasi monopole de Google dans le domaine des moteurs de recherche.