La fermeture programmée de son service d’archivage en ligne Virtual File Store (VFS) n’aura que peu d’impact sur le business d’Iron Mountain en Europe, et à fortiori en France, dans la mesure où peu de client utilisent actuellement ce service. C’est en substance le discours que nous a tenu Saïd Filali, son directeur des ventes Europe du Sud, interrogé sur les conséquences de cette décision sur les clients et partenaires.

Il nous a également précisé que l’arrêt de ce service de  ne signifiait en rien le retrait d’Iron Mountain du marché de la sauvegarde en ligne, l’éditeur disposant de deux solutions alternatives NearPoint et LiveVault. Issue du rachat de Mimosa il y a un an, la première est orientée archivage de données Exchange,  Sharepoint et de serveurs de fichiers Windows. Le seconde permet de sauvegarder (et conserver jusqu’à 10 ans) des données et des fichiers de bases de données en environnement Linux, Oracle et Windows. C’est essentiellement l’évolution de cette dernière qui serait appelé à terme à se substituer  à Virtual File Store.

Iron Mountain reste toutefois discret sur les raisons qui le conduisent à programmer l’arrêt de son service VFS et à migrer ses clients existants vers ses autres services. D’autant que, s’il peinait à convaincre les clients européens, il semblait décoller aux USA, aux dires de Saïd Filali.