RIM a fait savoir dans un communiqué qu’il avait demandé à deux banques d’affaires, JPMorgan Chase et RBC Capital Markets, de lui fournir des conseils stratégiques. Le constructeur canadien évoque notamment

la possibilité de tirer des bénéfices de sa plateforme Blackberry, ce qui pourrait se traduire par une vente par appartements. RIM répondrait ainsi au souhait d’une partie de ses actionnaires représentés notamment par Jaguar Financial.

Depuis de nombreux mois, cette banque d’affaires américaine demandait le départ des co-fondateurs Mike Lazaridis et Jim Balsillie, ainsi que la vente ou la division de l’entreprise afin de faire remonter le cours de l’action. Sur le premier point elle a été entendue. Sur le second, elle pourrait donc l’être malgré le désir du CEO Thorsten Heins de ne pas bousculer la stratégie de la société. « Je ne crois pas que nous ayons besoin d’un changement drastique. Nous évoluons mais ce n’est pas un séisme », avait déclaré ce dernier lors de son arrivée à la tête de l’entreprise en janvier.

Depuis, les faits lui ont donné tort. RIM s’attend en effet à une « perte opérationnelle probable » au cours du premier trimestre de son exercice décalé qui s’achève le 2 juin prochain. La société explique qu’elle doit affronter un environnement concurrentiel qui se traduit notamment par une dynamique de prix descendante.