EMC vient de mettre sur le marché le DSSD D5, un équipement de stockage flash qui affiche des niveaux de performance sans équivalent sur le marché : 10 millions d’opérations d’entrée-sortie par seconde, une latence de 100 micro-secondes (comparable à celle de la mémoire vive), une bande passante de 10 giga-octets par seconde et une capacité de 144 To, le tout dans un format rack de 5U (d’où son positionnement dans la catégorie des solutions de type rack-scale flash).

DSSD, c’est le nom d’une start-up qu’EMC a acquise en mai 2014 fondée par d’anciens ingénieurs de Sun Microsystems, dont la vocation était de mettre au point une solution de stockage flash optimisée pour les applications très consommatrices de puissance de calcul et d’entrées-sortie. La DSSD D5 s’adresse aux acteurs du trading haute fréquence, aux gros sites e-commerce, aux spécialistes du calcul intensif, pour des applications reposant sur des bases de données in-memory de type SAP Hana. L’architecture retenue est censée apporter un véritable retour sur investissement pour les clients concernés.

Le DSSD D5 a la particularité de combiner les avantages du stockage attaché avec ceux du stockage partagé en associant performance, fiabilité, évolutivité et management centralisé. Il est équipé d’un bus PCIe supportant le protocole NVMe qui fournit un accès direct aux disques flash (des modules CFM ultraperformants). Il utilise la parallèlisation des traitements et le couplage des ports pour optimiser la latence. Attention toutefois, tourné vers la performance pure, le DSSD D5 est dépourvu de services habitellement fournis sur les baies de stockage tels que le thin provisioning, la déduplication, la compression ou les snapshots.

Cette offre devrait être relayée en France par des partenaires tels qu’Axians Cloud Builder (ex-APX), Neocles (Orange), MTI ou Atos, qui ont chacun des clients susceptibles d’être intéressés par cette offre.