L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (l’Anses) déclare que les données à disposition aujourd’hui ne sont pas suffisantes pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques de la 5G. Elle précise que le réseau de téléphonie mobile dans la bande de fréquences autour de 3,5 GHz est ouvert commercialement depuis peu en France. De ce fait, l’exposition qui en résulte n’est pas représentative de ce qu’elle sera à l’avenir.

Elle souligne donc la nécessité de poursuivre les recherches : « Les travaux sur la 5G ont conduit à identifier le besoin de prendre en compte de points nouveaux d’attention (par ex. l’intermittence des signaux ou l’exposition des couches superficielles pour la bande 26 GHz) ». Elle ajoute qu’ «Il sera également particulièrement important de suivre l’évolution de l’exposition à mesure du développement du parc d’antennes et de l’augmentation de l’utilisation des réseaux ».

Au vu de l’intérêt sociétal pour le sujet et de la possible émergence rapide de nouvelles données, l’Anses recommande de mener de nouvelles campagnes de mesure en conditions réelles et annonce le lancement d’une consultation publique pour une durée de 6 semaines, jusqu’au 1er juin 2021 inclus.