Il y a un mois, TechCrunch indiquait que l’éditeur d’applications de productivité Corel était sur le point d’avaler le spécialiste californien de la virtualisation Parallels. Sans dévoiler les conditions financières de l’opération, l’éditeur canadien vient de confirmer l’information dans un communiqué.

Corel indique qu’il prévoit d’investir de manière significative dans les activités de Parallels et qu’il entrevoit « des opportunités de croissance exceptionnelles en exploitant les atouts de la base de clients étendue des deux sociétés, des réseaux de partenaires robustes et des marques de renommée mondiale ». Ensemble, les deux entreprises fournissent des applications et des services pour les plateformes Windows, macOS, iOS, Android, Chromebooks, Linux, Raspberry Pi , ainsi que pour le cloud.

« Depuis nos portefeuilles de produits hautement complémentaires aux stratégies et modèles commerciaux que nous partageons, Corel et Parallels sont en parfaite adéquation. Grâce à la puissance combinée de nos technologies et de nos équipes, nous percevons d’énormes possibilités de générer une croissance et un succès continus pour nos entreprises et, plus important encore, pour nos clients », affirme dans le communiqué le CEO de Corel, Patrick Nichols.

Fondé en 1987 à Ottawa, Corel appartient au fonds d’investissement californien Vector Capital. La société édite un catalogue de produits très large parmi lesquels WordPerfect (traitement de texte concurrent de Word), la suite bureautique Corel Office, CorelDraw (suite graphique), CorelPhotoPaint (logiciel de dessin), CorelVideoStudio (logiciel de montage vidéo) ou encore Corel R.A.V.E (logiciel d’animation vectorielle)

De son côté, Parallels a été fondé en 1999 en Russie, et a actuellement son siège à Bellevue dans l’État de Washington. L’éditeur est présent dans 14 pays, dont l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, le Japon, la Chine, la Russie, l’Australie et l’Ukraine. Il emploie environ 900 personnes. Selon PitchBook, son dernier cycle de financement remonte à 2015. On comptait alors parmi les investisseurs Endeavor Vision, KG Investments, Maxfield Capital ou encore Savano Capital Partners. Le montant de l’argent levé n’avait pas été divulgué.