Cisco, qui vient de révéler son alliance avec la startup spécialisée dans l’hyperconvergence Springpath à l’occasion de la présentation d’HyperFlex, a tenté auparavant de racheter les numéros 1 et 2 du secteur, c’est à dire Nutanix et SimpliVity. C’est du moins ce qu’affirme CRN qui s’appuie sur les confidences de plusieurs sources (hyper)convergentes. Selon ces dernières, la firme de San José aurait fait au cours du premier semestre 2015 deux offres pour s’emparer de Nutanix, alors valorisé aux alentours de 2 milliards de dollars. La plus intéressante de ces offres atteignait 4 milliards de dollars. L’affaire ne se fit pas car Nutanix estimait valoir entre 6 et 7 milliards de dollars. Les discussions alors en cours sur un accord OEM entre les deux sociétés furent aussitôt rompues.

Toujours selon ces mêmes sources, Cisco a fait aux alentours de mars 2015 une proposition pour racheter SimpliVity, qui venait de lever 175 millions de dollars au cours d’un tour de table. La firme de Westborough, et partenaire de Cisco depuis 2014, a refusé. Les informateurs de CRN n’ont pas précisé quelle était la teneur de l’offre.

Interrogés par nos confrères les porte-paroles des trois entreprises  ont refusé de commenter l’information.

En marge du Partner Summit de l’équipementier, le CEO de Cisco a plus ou moins confirmé les dires des informateurs. Chuck Robbins a en effet laissé entendre aux journalistes présents que toutes les options avaient été envisagées dans le domaine de l’hyperconvergence avant d’investir dans Springpath. Il avait quelques jours auparavant expliqué, sans plus de détails, que sa société avait injecté de l’argent dans la jeune pousse.