Après avoir fait irruption sur le marché en 2013 avec son centre de données «vert» Marilyn, Celeste se lance sur le marché des mini datacenters «tout en un». Suite à un projet de recherche mené en collaboration avec l’Université Pierre et Marie Curie et des entreprises françaises dans le cadre des Investissements d’avenir, l’opérateur francilien a mis au point le StarDC, un mini datacenter haute densité. «Il s’adresse à des entreprises et collectivités qui souhaitent garder leurs serveurs chez elles soit parce qu’il n’y a pas de datacenter à proximité, soit parce qu’elles préfèrent conserver les données sur place», indique dans un communiqué le président de Celeste, Nicolas Aubé,

Facilement transportable – il tient sur une place de parking – le StarDC offre 4 baies utiles soit une capacité maximale de 168 serveurs (pouvant être étendue jusqu’à 16 baies et 656 serveurs) pour une puissance disponible de 20 kVA (18 kW). Il dispose de 2 voies électriques indépendantes (2N) et, en option, d’un groupe électrogène. Son autonomie est de 20 minutes. Afin de réduire la consommation, Celeste a fait le choix d’un système de refroidissement free-cooling. La structure de ce datacenter «made in France», fabriquée par un spécialiste des équipements extérieurs, devrait lui assurer une bonne résistance aux variations climatiques.

Livrable en quatre mois, le StarDC est vendu 150.000 euros. «Nous l’avons conçu de manière à ce qu’il soit abordable pour les PME et les collectivités», précise Nicolas Aubé.

La livraison, l’installation et la formation du client sont assurées par les équipes de l’opérateur. Sont inclus dans le coût le contrôle de l’accès, la sécurité incendie, les batteries de secours et l’alarme anti-intrusion. Un accès sécurisé avec contrôle biométrique et vidéo-surveillance est disponible en option. Le client peut par ailleurs choisir trois niveaux de maintenance. Pour terminer,  précisons que la gestion du mini datacenter peut être prise en charge par les équipes Celeste.