Seagate, qui vient de fermer son usine de Suzhou et de licencier plus de 2.000 salariés chinois, vient de publier ses résultats du second trimestre 2017, clos le 30 décembre dernier. Des résultats qu’on attendait avec une certaine impatience. Ils ont dépassé toutes les attentes.

Bien qu’en recul de 3%, le chiffre d’affaires atteint 2,89 milliards de dollars. C’est plus que les 2,82 milliards de dollars prévus par les analystes.
En revanche, le bénéfice bondit à 297 millions de dollars, ou 1,0 dollar par action, à comparer aux 165 millions de dollars, ou 55 cents par action,engrangés un an auparavant. En excluant les éléments exceptionnels, le bénéfice par action s’établit à 1,38 dollar, bien au-dessus du 1,08 dollar attendu par Wall Street.

« D’un point de vue global, nous restons prudemment optimistes concernant l’environnement macro-économique et l’évolution des dépenses IT », a commenté le CEO de l’entreprise, Steve Luczo, à l’occasion d’une conférence téléphonique rapporte Reuters. Pour le trimestre en cours, Seagate table ainsi sur un chiffre d’affaires d’environ 2,7 milliards de dollars, supérieur aux 2,61 milliards de dollars anticipés par Thomson Reuters I/B/E/S.
Le fabricant de disques durs et de SSD s’attend cette année à renouer avec la croissance du chiffre d’affaires, et à un bénéfice par action proche de 4,50 dollars.

Seagate bénéficie de la relative stabilisation du marché du PC et d’un renouvellement des stocks. Il tire aussi les premiers profits de sa restructuration, qui devrait se solder par le départ de 6.500 personnes, et de son accélération sur les systèmes de stockage, une activité dopée par les acquisitions de Xyratex et, surtout de Dot Hill. Il espère aussi capitaliser sur la migration du stockage vers le cloud ainsi que sur le développement des applications mobiles, ainsi que l’a précisé Steve Luczo. Des évolutions qui impliquent d’énormes capacités de stockage chez les fournisseurs de services. Un marché sur lequel la firme de Cupertino à la ferme intention de se positionner.