Atos a été choisi pour accompagner l’Otan dans la modernisation de ses systèmes de cybersécurité. Le contrat de 1,2 M€ prévoit l’installation et la configuration des systèmes de cybersécurité essentiels aux activités de l’OTAN sur 22 sites. Il sera mené pour le compte de l’Agence d’information et de communication de l’Otan (NCI Agency) avec laquelle Atos entretient une collaboration de longue date et fournit déjà des services professionnels d’ingénierie pour divers projets sur l’ensemble de ses sites.

Dans le cadre de ce nouveau contrat, Atos devra mettre à niveau deux systèmes de cybersécurité clés que sont le système NIPA (Network Intrusion Protection/Detection System) et le système FPC (Full Packet Capture). Ces deux systèmes qui interagissent permettent au centre de cybersécurité de l’Otan de surveiller les réseaux de l’OTAN à la recherche de menaces et de signaler les vulnérabilités importantes.

« Les cybermenaces n’ont de cesse de s’intensifier, de se renouveler et de se multiplier. C’est avec fierté qu’Atos accompagne l’OTAN dans la mise à niveau de ses technologies de cybersécurité pour garantir la mise en place de la meilleure ligne de défense possible et protéger ainsi les intérêts de l’alliance militaire intergouvernementale », précise dans un communiqué Cyril Dujardin, Directeur des activités Digital Security et directeur adjoint Big Data et Sécurité chez Atos.

Le projet doit être conduit avec un calendrier serré, avec l’objectif de finaliser l’ensemble du déploiement avant le premier trimestre 2023.

Alors qu’Atos est en pleine tourmente suite à la dégradation continue de ses résultats et après l’annonce du départ de son directeur général Rodolphe Belmer, ce contrat rappelle qu’il reste un acteur clé de la sécurité et de la défense. Le groupe a prévu de scinder ses activités en deux et Thalès serait sur les rangs, avec le soutien de l’État, pour racheter son activité de cybersécurité.