Comme pressenti, Apple lance une série d’emprunts obligataires pour un montant total de 17 milliards de dollars. Histoire d’éviter le rapatriement (coûteux en taxe) de ses fonds off-shore pour rétribuer ses actionnaires. Il s’agit de la plus grosse émission de dette de l’histoire.

L’emprunt est réparti en six tranches, pour des échéances allant de trois ans à trente ans. Avec des taux (fixes et variables selon la durée) allant d’un peu plus de 0,5% à 3,9%. L’opération – sans grand risque financier pour le géant disposant de 145 milliards de réserve – suscite néanmoins un début de polémique outre-atlantique quant à ses finalités. Qu’il s’agisse du rachat d’actions que contribuerait à financer cet emprunt pour tenter d’inverser la chute de sa cote, ou de son image d’industriel plus occupé à ses manoeuvres financières qu’à clarifier sa stratégie.