John Browett, le nouveau patron de la division retail d’Apple, a effectivement amorcé sans le dire une refonte de l’organisation des Apple Stores avant d’y renoncer devant l’émoi suscité en interne et dans les médias. Une réorganisation qui s’est traduite par des réductions de temps de travail pour certains et par des sous-effectifs dans certaines boutiques, rapporte le Wall Street Journal. Mais pas par des licenciements, a juré l’intéressé lors d’une communication avec les équipes de direction la semaine dernière.

Encore que… Selon MacGeneration, il y a bien eu des contrats non renouvelés dans les boutiques anglaises et dans certaines autres boutiques en Europe. Une conséquence de la clôture des Jeux olympiques de Londres en prévision desquels l’enseigne avait renforcé les équipes. Et, toujours selon MacGeneration, Browett aurait bien donné comme consigne, outre de suspendre les recrutements en cours et de réduire les créneaux de travail à temps partiel, de licencier les salariés en période d’essai.

Au cours de sa communication de la semaine dernière, John Browett a finalement reconnu que des erreurs ont été commises dans le cadre de l’expérimentation d’une nouvelle formule d’affectation des ressources dans les magasins. Et dans une déclaration publique Apple a indiqué avoir mis fin à l’expérience et promis un retour rapide à la normale.

Plus question de panne de croissance donc, comme le suggérait AppleInsider la semaine dernière. Mais d’aucuns continuent de penser que le statu quo pourrait bien rester provisoire, les apple Stores pouvant difficilement faire l’économie d’une évolution en profondeur de leur modèle. Après onze années d’existence, l’activité retail d’Apple a enregistré une croissance phénoménale atteignant près de 400 points de vente employant plus de 50.000 employés. Une croissance qui n’est pas sans générer quelques problèmes, comme l’avait souligné MacGeneration dans une enquête sur le malaise des Apple stores français.