Amazon supprime 14.000 emplois administratifs, invoquant l’impact croissant de l’intelligence artificielle (IA). Rappelons que les résultats financiers du géant technologique de Seattle sont au beau fixe. Sa valeur boursière s’élève à 168 milliards de dollars.

Beth Galetti, vice-présidente senior en charge des RH d’Amazon, affirme que ces milliers de licenciements de par le monde s’inscrivent dans le cadre d’un plan visant à « rationaliser » l’organisation de l’entreprise pour lui permettre « d’évoluer plus rapidement ».

Les 14.000 suppressions de postes annoncées hier touchent les équipes internationales de l’entreprise, notamment les ressources humaines, la communication et des postes d’assistance chez AWS, selon l’agence de presse Reuters.

Amazon déclare donner la priorité aux candidatures en interne lors des prochains recrutements. Seules les personnes ne pouvant pas être reclassées dans les trois mois ou ne souhaitant pas rester dans l’entreprise bénéficieront d’une indemnité de licenciement, d’une aide au reclassement et d’une assurance maladie après leur départ.

Pour mémoire, Amazon comptait 350.000 employé·e·s en 2024, d’après un document déposé auprès de la Commission américaine pour l’égalité des chances en matière d’emploi.

Cette nouvelle vague de licenciements est l’une des plus importantes chez Amazon depuis 2023, année au cours de laquelle l’entreprise avait supprimé 27.000 postes en trois mois seulement.