Michael Widenius est un coriace. Opposé depuis le début à la mainmise sur MySQL par Oracle, le créateur de la base de données open source avait dans un premier temps lancé avec son ancien bras droit, Florian Mueller, une pétition qui aurait recueilli près de 45.000 signatures.

Rien n’y avait fait et la Commission avait en janvier accordé son feu vert au rachat de Sun par la société de Larry Ellison. Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui le Finlandais tente un dernier recours auprès de la Cour de justice de l’Union européenne à Luxembourg. Il y rappelle que les 10 engagements pris par Oracle pour garantit l’avenir de MySQL auprès des autorités européennes ne sont pas contraignants.

Le Texan a donc les mains quasiment libres pour renier ses promesses. D’autant que Bruxelles a laissé à ce dernier la porte ouverte en affirmant que PostgreSQL, était considérée par les tenants du logiciel libre « comme une alternative crédible à MySQL et pourrait dans une certaine mesure remplacer la force concurrentielle que cette dernière représente actuellement sur le marché des bases de données ».

Il paraît toutefois peu probable que cette action puisse remettre en cause l’opération.