Le tribunal du district central de Séoul a confirmé samedi les mandats d’arrêt lancés contre deux dirigeants de Samsung Electronics pour une éventuelle destruction de preuves concernant une fraude comptable présumée au sein de Samsung BioLogics, la filiale de biotechnologie du groupe. Il a toutefois rejeté la demande de l’accusation concernant un mandat d’arrêt contre le directeur général de cette dernière rapporte Reuters.

Deux autres responsables de Samsung Electronics ont également été arrêtés dans le cadre de cette affaire.

En novembre dernier, le gendarme financier sud-coréen a accusé Samsung BioLogics d’avoir enfreint les règles comptables en prévision de son entrée en bourse en 2016, donnant ainsi lieu à une enquête criminelle.

Ces évènements ternissent encore un peu plus l’image du groupe coréen déjà éclaboussé par la condamnation en appel en 2018 de son vice-président Jay Y. Lee à deux ans et demi de prison dans une affaire de corruption. Le fils du président du conglomérat avait aussitôt été libéré au grand dam de l’opinion publique. En première instance Jay Y. Lee avait été condamné à cinq ans de prison. L’affaire est désormais devant la cour suprême.

Samsung BioLogics est considéré comme un nouveau moteur de croissance pour le groupe dans un contexte de ralentissement du marché mondial des smartphones. Samsung Electronics est le deuxième actionnaire de BioLogics dont il possède 31,5%.