Le géant allemand du logiciel abandonne son objectif de tendre vers la parité au sein de ses effectifs états-uniens, selon les informations du quotidien allemand Handelsblatt. SAP va se conformer au décret de l’administration Trump qui déclare illégale toute politique d’entreprise visant la diversité, l’équité et l’inclusion. Les quotas de femmes ne seront plus appliqués dans les postes de direction chez SAP aux Etats-Unis et l’objectif de 40% de femmes dans les effectifs est abandonné.

Handelsblatt révèle que le département de SAP dédié à la diversité et à l’inclusion va perdre son autonomie et être fusionné avec un autre.

Fin 2024, le groupe de 17.000 salarié·e·s qui se présentait comme un pionnier de la diversité dans la tech ne comptait que 35,4% de femmes au sein de ses effectifs. C’était pourtant une immense avancée par rapport aux décennies précédentes.

SAP n’est pas la seule entreprise européenne à mettre fin à sa politique de diversité aux Etats-Unis, où se situent 16% de ses salarié·e·s. L’agence de presse AFP rappelle que T-Mobile, la filiale américaine de Deutsche Telekom, s’est engagée à réduire considérablement son programme d’inclusion aux Etats-Unis.