Google, qui va s’acquitter d’une dette de 130 millions de livres envers le fisc britannique, n’en a peut-être pas fini avec les administrations fiscales européennes. « Que Google règle ces questions en Grande-Bretagne est une bonne chose, qu’il les règle en France c’est aussi une nécessité », a ainsi déclaré le ministre français des Finances, Michel Sapin à l’AFP. Bercy a en effet notifié il y a deux ans à Google un redressement de 500 millions d’euros, mais à Mountain View on fait la sourde oreille. Quant au Trésor italien, qui a récupéré 318 millions d’euros auprès d’Apple, il ne souhaite pas s’arrêter en si bon chemin et réclame 227,5 millions d’euros d’impôts au géant de la recherche en ligne « pour des impôts dus mais non payés ».
Enfin, à la demande du SNP (Scotiish National Party) qui estime qu’avec les 130 millions de livres exigés au Royaume-Uni le compte n’y est pas, la Commission européenne a fait savoir qu’elle ouvrait une enquête préliminaire.
Le vice-président en charge de la communication et des affaires publiques de Google, Peter Barron, a fait savoir dans une lettre au Financial Times que cet argent représentait bel et bien la totalité des taxes dues au HMRC (HM Revenue & Customs); Un porte-parole du premier ministre David Cameron est venu à son secours en déclarant à son tour que tous les compteurs étaient bel et bien remis à zéro.