Amazon aussi est dans le collimateur du fisc a reconnu hier le groupe. Le fisc français lui réclame depuis septembre un arriéré d’impôts sur les exercices fiscaux 2006 à 2010 de 252 millions de dollars (soit environ 198 M€). Une évaluation que conteste Amazon.

Cette information a été révélée alors que le groupe était auditionné lundi par une commission parlementaire britannique, qui lui repproche (ainsi qu’à Google et Starbucks) d’évader vers l’étranger une partie de son chiffre d’affaires réalisé sur le territoire national pour minimiser son impôt. C’est aussi ce que reproche le fisc français à Google, également sous le coup d’une procédure de redressement.

De même, Microsoft France a fait l’objet d’une perquisition à caractère fiscal en juin dernier qui avait nécessité l’intervention de pas moins de 67 inspecteurs et contrôleurs. Là, encore le fisc soupçonnerait l’éditeur d’accomplir des activités commerciales en France via des filiales étrangères sans s’acquitter des impôts correspondants. Enfin, Bfmtv a récemment révélé que le taux d’imposition d’Apple hors USA était inférieur à 2%, toujours grâce aux techniques d’ingénierie fiscales que semble aujourd’hui réprouver le fisc.