À l’heure où les cyberattaques se multiplient, le service d’information britannique sur les différents types de paiements électroniques Merchant Machine s’est livré à un calcul intéressant (mais probablement approximatif). Une coupure d’internet pendant une heure coûterait selon lui 20,9 millions d’euros à la France (58,04 millions d’utilisateurs), contre 20,4 millions d’euros à la Belgique (10,02 millions d’utilisateurs), 30,5 millions d’euros à l’Allemagne (77,8 millions d’utilisateurs), 16,0 millions d’euros à l’Italie (36,4 millions d’utilisateurs), 30,2 millions d’euros à la Suisse (7,94 millions d’utilisateurs), 52,6 millions d’euros à l’Espagne (42,40 millions d’utilisateurs), et 77,2 millions d’euros au Royaume-Uni (65,00 millions d’utilisateurs). Notre pays se trouve ainsi en dehors du top 10 des pays où une telle coupure ferait d’importants ravages. Dans ce top 10 on trouve parmi nos voisins le Royaume-Uni en 3ème position derrière les Etats-Unis et la Chine, l’Espagne (classée 5ème), l’Allemagne (à la 7ème place) et la Suisse (en 9ème position).
Pour les 4,66 milliards d’utilisateurs recensés dans le monde, le préjudice atteindrait 2,14 milliards de dollars (1,75 milliard d’euros).
Merchant Machine, a également évalué le coût de la coupure internet pour les grandes entreprises en ligne. Amazon perdrait chaque heure 45,5 millions de dollars (37,2 millions d’euros), Alphabet 21,5 millions de dollars (17,6 millions d’euros), JD.com 13,5 millions de dollars (11,1 millions d’euros), Facebook 10,1 millions de dollars (8,3 millions d’euros), Alibaba 6,6 millions de dollars (5,4 millions d’euros), Tencent 6,4 millions de dollars (5,2 millions d’euros), Suning.com 4,5 millions de dollars (3,7 millions de dollars), ByteDance 4,1 millions de dollars (3,4 millions d’euros), Netflix 2,9 millions de dollars (2,4 millions d’euros) et Pay Pal 2,5 millions de dollars (2,0 millions d’euros).
Pour calculer les pertes des pays concernés par l’étude, le service d’information a utilisé l’outil de Netblocks.org. Pour les entreprises, il a tout simplement divisé leurs revenus annuels par le nombre d’heures dans une année.