Le conseil d’administration de Citrix a approuvé le 14 novembre un plan de restructuration visant à « améliorer l’efficacité opérationnelle de l’entreprise ». Son contenu a été divulgué suite au dépôt d’un document (formulaire 8-K) auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC). Ses principales mesures prévoient des suppressions de postes, la résiliation de certains contrats et des dépréciations d’actifs.
Le document ne détaille pas le nombre de postes qui pourraient être supprimés. Citrix prévoit toutefois des charges de restructuration entre 130 et 240 millions de dollars, dont jusqu’à 90 millions de dollars pour les indemnisations de départs. Le plan doit être mis en œuvre dans les dix-huit prochains mois.
Les premières suppressions de postes ont été annoncées cette semaine. Un porte-parole de Citrix a confirmé au média The News & Observer une cinquantaine de licenciements sur le site de Raleigh en Caroline du Nord, sur un effectif d’environ 700 personnes. Citrix a également indiqué que dans le cadre du programme de restructuration, Paul J. Hough passait du poste de vice-président exécutif et chef de produit de la Société à celui de conseiller auprès du PDG de la Société.
Le mois dernier Bob Calderoni a été nommé PDG par interim, suite à la démission de l’ancien président et PDG David Hershall. Il a indiqué lors de sa prise de fonction vouloir se concentrer sur la transition de l’entreprise vers le SaaS et le retour à la croissance.
En septembre, le Wall Street journal avait fait savoir que le fonds spéculatif Elliot Management avait pris une participation d’un milliard de dollars dans la société. Bloomberg a indiqué par ailleurs que Citrix étudiait des dossiers pour trouver un repreneur. Deux informations qui peuvent expliquer à la fois le changement de direction et l’adoption du plan de restructuration. Et qui relancent une fois encore les spéculations sur le devenir de Citrix.