Arcserve a publié la semaine dernière un avis d’expert rédigé par son vice-président produits, Oussama El-Hilali, qui décrit les trois tendances émergentes qui domineront le secteur de la protection des données en 2019. Plutôt que de reproduire in extenso ici le texte d’Oussama El-Hilali, nous avons demandé à Erwin Vanderborght (photo), directeur régional des ventes Europe du Sud d’Arcserve et directeur général d’Arcserve France, de le commenter au regard de la stratégie d’Arcserve et en mettant en lumière les opportunités pour les partenaires.
Première tendance : l’envie de cloud public s’estompe devant le montant de la facture
« Espérant bénéficier d’une plus grande agilité et d’économies d’échelle, de nombreuses entreprises ont adopté des stratégies de reprise après sinistre donnant la priorité au cloud, écrit Oussama El-Hilali. Mais beaucoup de ces entreprises se rendent compte que ces stratégies occasionnent des coûts imprévus, liés au transfert et à la récupération des données dans les clouds publics, et une perte de contrôle sur leurs données. Du coup, un nombre croissant d’entre elles délaissent les clouds publics pour se tourner vers des stratégies de cloud hybride ou privé offrant des modèles de coûts plus prévisibles. »
« En clair, les entreprises recommencent à construire des sauvegardes sur site ou transfèrent leurs données à des prestataires de services cloud (CSP), capable de leur garantir un meilleur contrôle sur leurs données critiques et des coûts prévisibles », commente Erwin Vanderborght. Une tendance à laquelle Arcserve s’est préparé dès 2014 en rendant son produit Unified Data Protection (UDP) capable de sauvegarder indifférement sur site ou directement dans le Cloud (public et privé), précise-t-il.
Plus récemment (avec la sortie de la v. 6.5 en octobre), ArcServe a libéré une console d’administration unique, qui permet de gérer de manière centralisée un grand nombre de sauvegardes y compris de clients différents. Des fonctionnalités qui font d’UDP un outil adapté aux besoins des CSP et qui conduisent aujourd’hui ArcServe à porter ses efforts sur le recrutement de CSP locaux, confirme Erwin Vanderborght.
Deuxième tendance : les outils de protection de données gagnent en autonomie
« Pour l’année à venir, les entreprises peuvent s’attendre à des solutions de protection des données incorporant des fonctions d’intelligence artificielle (IA) capables de prédire et de prévenir les interruptions non planifiées dues à des sinistres physiques, poursuit Oussama El-Hilali. Le processus de reprise après sinistre va tendre à s’automatiser, en restaurant en priorité les données lues le plus fréquemment et en les répliquant proactivement dans le Cloud avant qu’une interruption ne survienne. »
« Si nos outils n’incorporent pas encore de dispositifs de prévention de panne, ils bénéficient déjà de nombreuses fonctionnalités avancées, telles que Virtual Standby qui permet de restaurer les données de sauvegarde sur une machine virtuelle de secours au fur et à mesure de leur réplication, commente Erwin Vanderborght. ArcServe est également en train de réinvestir sur Replication & high avaibility, un produit de réplication en temps réel qui figure au catalogue depuis 2006. Un produit peu connu mais qui correspond à une attente forte du marché actuel. »
Troisième tendance : le modèle « as a service » progresse rapidement
« La reprise après sinistre en tant que service autogéré va gagner du terrain à mesure que les entreprises réaliseront toute la valeur de cette application par rapport à la reprise après sinistre en tant que service managé », écrit Oussama El-Hilali. Le vice-président produits fait ici référence à un nouveau service lancé en décembre, UDP Cloud Hybrid, qui consiste à répliquer les données dans le Cloud ArcServe et, en cas de sinistre, à utiliser ce Cloud pour continuer à travailler sans interruption le temps de restaurer les systèmes sur site. « Ce service peut être vendu en marque blanche par les partenaires voire même être hébergé par eux », souligne Erwin Vanderborght.
À propos d’ArcServe :
ArcServe édite des solutions de protection et de récupération de données. Après quasiment 20 ans passés dans le portefeuille de CA Technologies, la société a repris son indépendance en 2014. En France, ArcServe compte une équipe de sept personnes et vient d’ouvrir un nouveau poste de territory account manager.