La forte hausse du cloud n’a pas réussi à booster les résultats d’Oracle. Le chiffre d’affaires du second trimestre de son exercice 2017 décalé stagne à 9,0 millions de dollars, un chiffre en deçà des prévisions des analystes qui tablaient sur 9,11 milliards de dollars. Pourtant les revenus du SaaS et du PaaS bondissent de 81% à 878 millions de dollars. Le cloud dans son ensemble, donc y compris l’IaaS, voit son chiffre d’affaires grimper de 62% à 1,1 milliard de dollars.

Les revenus des logiciels cloud et on-premise progressent de 2% à 7,2 milliards de dollars. Ces résultats cachent une baisse des logiciels sur site qui atteignaient 6,4 milliards de dollars il y a un an, contre 6,1 milliards de dollars aujourd’hui. On notera par ailleurs que la firme de Redwood Shores ne communique pas les revenus issus des services, ni ceux du matériel, qu’on suppose donc en baisse.

Avec une marge de 34%, le revenu opérationnel s’établit à 3,0 milliards de dollars. Le bénéfice net est de 2,0 milliards de dollars, contre 2,2 milliards de dollars un an auparavant, soit une baisse de 9%. Le bénéfice par action est de 48 cents.

Commentant ces résultats, les deux co-CEO, Safra Catz et Mark Hurd, ainsi que le fondateur-président-directeur technique, Larry Ellison ont bien sûr mis l’accent sur les excellents résultats du cloud. « Nos revenus cloud Database as a service ont atteint 100 millions de dollars au cours du trimestre, entraînant la croissance de l’ensemble de l’activité base de données », s’est réjoui Larry Ellison. « Nous pensons que nos activités Database as a service et IaaS vont grandir plus vite que la montée en flèche de l’activité SaaS. Certaines personnes ont été surprises lorsque IDC a placé Oracle numéro un de l’Enterprise SaaS, surpassant Salesforce. com et dépassant leur 15 ans de longueur d’avance. Restez à l’écoute. D’autres surprises arrivent. Je crois que nous allons encore faire mieux avec l’IaaS et Oracle Database dans le cloud. » Nous restons à l’écoute. Ou plutôt à l’affût.