Oracle a annoncé pour son troisième trimestre, clos le 28 février dernier, un chiffre d’affaires en baisse de 1% à 9 milliards de dollars. Un chiffre en deçà de 4,4% des prévisions de Wall Street.

Les souscriptions de nouvelles licences et de contrats SaaS reculent de 2% à 2,3 milliards de dollars. Les ventes de la division hardware ont de leur côté atteint 671 millions de dollars contre 869 millions un an plus tôt, soit une dégringolade de près de 23%.

La publication de ces chiffres a fait chuter le titre de 8% lors des transactions hors-séance.

Dans une conférence avec les analystes, la directrice financière, Safra Catz, a imputé la responsabilité de ces résultats, les plus mauvais depuis la clôture de novembre 2011, aux forces commerciales du fabricant.

« Depuis que nous avons ajouté littéralement des milliers de nouveaux commarciaux à travers le monde, le problème des ventes s’est posé. Ces nouveaux commerciaux n’ont pas respecté les balises au cours du troisième trimestre », a-t-elle expliqué, rapporte Reuters USA.

Le revenu opérationnel GAAP progresse de 1% à 3,3 milliards de dollars. En revanche, avec 2,5 milliards de dollars, le bénéfice net GAAP stagne par rapport à l’année dernière. Le bénéfice par action est de 52 cents, en hausse de 6% sur un an.

L’éditeur table sur un retour à la croissance pour le trimestre en cours. Les souscriptions de nouvelles licences et de contrats SaaS devraient selon lui augmenter de 1 à 11%.

En revanche, la division hardware – qui connaît une chute ininterrompue de ses revenus depuis le rachat de Sun par Oracle – devrait  afficher une nouvelle baisse comprise entre 12 et 22%. Cela malgré le lancement de serveurs équipés des nouveaux microprocesseurs Sparc T5, « les plus rapides du monde », comme aime à le rappeler Larry Ellison.