L’éditeur souhaite mettre l’accent sur son offre de sécurité entreprise valeur, issue en partie des rachats de PGP, Verisign, GuardianEdge. Il promet des marges à ceux qui sauront investir en expertise.

 

Symantec devrait officialiser dans les prochains jours une refonte de son offre de sécurité à valeur ajoutée et de sa politique de distribution. Une initiative qui marque l’aboutissement du processus d’intégration de ses dernières acquisitions, notamment PGP, Verisign, GuardianEdge et une volonté de mettre plus l’accent sur cette offre.

Celle-ci devrait désormais s’organiser en cinq familles de produits : les solutions de gestion de conformité, les solutions de prévention de fuite de données, les services managés de sécurité, les appliances de filtrage mail et les suites de protection d’entreprise.

Cette démarche s’accompagne d’un processus de resserement du nombre de ses distributeurs en Europe. L’éditeur a ainsi lancé en janvier dernier une consultation (RFP ou Request for proposal) auprès des principaux grossistes sécurité européens, qu’ils soient ou non déjà partenaires. Cette consultation s’est traduite en Grande Bretagne par la dénonciation de trois contrats de distribution sur les cinq existants. Les grossistes volumes ne sont pas concernés par cette consultation.

En France, huit grossistes auraient participé à cette procédure, dont ses actuels grossistes à valeur ajoutée sécurité : Arrow ECS et Altimate. Les résultats définitifs ne sont pas encore officiels mais il semble qu’Altimate soit reconduit . En revanche, rien n’a encore filtré concernant Arrow, qui aurait au passage perdu la Belgique. A priori, Symantec prévoirait de garder deux VAD’s en France aux côté de ses grossistes volumistes (Actebis, Ingram Micro, Tech Data).

Ce processus de ratonalisation devrait se traduire pour les partenaires sélectionnés par un surcroît de marge et un financement pour étoffer leur équipe de consultants avant-vente.