Fujitsu, qui vient de céder ses disques durs à Toshiba, voit deux de ses filiales, Spansion et FDK, victimes de la crise. L’une licencie et se met sous la protection du chapitre 11, l’autre se sépare de 4.800 personnes, soit 40% de son effectif.

 

Le fabricant de mémoire flash, filiale d’AMD et de Fujitsu, s’est mise sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, décidément très sollicité ces derniers temps..Le bilan déposé devant le tribunal du Delaware fait état de 2,4 milliards de pertes dues, on s’en doute, à la baisse de la production industrielle mondiale.

 

La semaine dernière, la société a annoncé le départ de 35% de ses effectifs, ce qui lui permettrait à terme de réaliser 225 millions d’économies annuelles. La société souhaite se recentrer sur les mémoires équipant notamment les lecteurs DVD et les caméscopes numériques, jugés rentables. Rappelons que le 10 février Spansion Japon s’était quant à elle mise sous la protection de la loi japonaise sur les faillites.

Une autre filiale de Fujitsu, FDK, prévoit de son côté de supprimer 4.800 postes dans différents sites du Japon, de Chine et de Taïwan, ce qui représente 40% de son personnel. FDK qui produit divers composants électroniques, va notamment fermer une de ses usines au pays du Soleil Levant.

Fujitsu est dans une très mauvaise passe. Après son divorce avec Siemens (ordinateurs) et la vente de ses disques durs, résultats catastrophiques obligent, le voilà avec deux méchantes affaires supplémentaires sur les bras.