Sopra-Steria débute bien son exercice 2022, porté par le dynamisme des activités de transformation digitale. Le chiffre d’affaires de la deuxième ESN française s’est élevé à 1 267,7 M€, soit une croissance totale de 8,8 % d’une année sur l’autre et de 6,5% en organique. A périmètre et taux de change constants, le chiffre d’affaires est également en progression de 6,5 %.

Cyril Malagargé, qui a pris ses fonctions de directeur général le 1er mars dernier, s’est réjouit « d’un bon premier trimestre, légèrement supérieur à nos attentes initiale ». La croissance a été particulièrement forte sur les marchés verticaux de la défense et de l’aéronautique qui représentent environ 20 % de l’activité globale.

« Dans ce contexte d’investissements importants dans le digital, nous avons fait progresser nos ressources et la valeur ajoutée livrée à nos clients, ce qui s’est notamment traduit par une hausse de nos prix de vente », a aussi rappelé le DG.

En France (40 % du total Groupe), le chiffre d’affaires s’est établi à 513,2 M€, en croissance organique de 9,6 %. L’activité a été tirée par le conseil et le secteur bancaire, avec des croissances à deux chiffres, alors que les marchés verticaux de l’énergie, des télécommunications, des transports et du social progressaient à un rythme moins élevé.

Alors que les tensions restent vives sur le marché de l’emploi, Sopra-Steria dit avoir déjà atteint un-tiers de son objectif de recrutement annuel avec l’arrivée de 3585 nouveaux collaborateurs sur le trimestre écoulé.  L’effectif net progresse ainsi de 4,2% sur un an et de 12,3% en Inde. Il s’établit fin mars à 48 114 personnes.

Malgré la dégradation de l’environnement économique, le groupe ne décèle pas de signe avant coureur d’un ralentissement. Confiant mais prudent, il maintient ses objectifs pour 2022, à savoir une croissance organique du chiffre d’affaires comprise entre 5 % et 6 %, un taux de marge opérationnelle d’activité compris entre 8,5 % et 9,0 %  et un flux net de trésorerie disponible de l’ordre de 250 M€.