Riverbed Technology se place sous la protection de la loi sur les faillites (Chapter 11) afin de réduire d’un milliard de dollars sa dette de 2 milliards de dollars, suite à la pandémie de Covid-19. Cet arrangement financier devrait lui permettre de bénéficier d’une injection de liquidités de 35 millions de dollars pour se remettre à flot.

Riverbed emploie 1.400 personnes, pour un portefeuille de 30.000 clients. La société d’optimisation de réseaux SD-WAN et WAN va conclure un accord de soutien à la restructuration, qui, selon elle, est entièrement soutenu par tous ses prêteurs bénéficiant d’un droit de vote, ainsi que par les propriétaires majoritaires de capitaux privés, Thoma Bravo LP et le Régime de retraite des enseignantes et enseignants de l’Ontario (RREO).

Dans les documents judiciaires déposés auprès du tribunal américain des faillites du district de l’Etat du Delaware, le PDG de Riverbed, Dan Smoot, justifie ainsi sa décision : « Comme de nombreuses autres entreprises, Riverbed a été confrontée à d’importants vents contraires liés au Covid-19 en 2020, notamment des perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale et des pénuries de main-d’œuvre qui ont eu un impact négatif sur les performances financières de Riverbed (…) Le marché de l’optimisation des réseaux étendus a connu un déclin général ces dernières années du fait d’une transition des organisations vers des technologies informatiques alternatives indépendantes de l’emplacement. »