Spécialiste des services de support pour les logiciel Oracle et SAP, Rimini Street a expérimenté l’an dernier pendant six mois la semaine de quatre jours sans baisse de salaire. Lancé en juillet 2022, son programme « Fabulous Friday » se voulait  au départ une « reconnaissance de la fatigue physique et du stress émotionnel accumulés par le personnel au cours des deux années précédentes, alors que la société continuait d’atteindre son excellence tout en faisant face à la pandémie et aux défis économiques. »

Les résultats du programme ont été jugés suffisamment bénéfiques pour que l’entreprise le généralise en 2023 aux 1.830 employés de ses 29 bureaux mondiaux. Rimini Street estime que la semaine de quatre jours apporte aux employés « plus de détente, de recentrage et de réalignement dans leur vie personnelle et professionnelle ». Mais aussi qu’elle a un impact positif pour la société et ses clients.

« Notre équipe mondiale de prestation de services, composée de centaines de professionnels de l’ingénierie, prospère grâce à notre modèle de semaine de travail de quatre jours. Nous continuons à fournir un service extraordinaire, résolvant certains des cas technologiques les plus complexes de l’industrie », commente dans un communiqué Craig Mackereth, VP en charge du service de support. « Nous veillons à ce que nos milliers de clients fonctionnent de manière fluide et optimale, tandis que notre équipe bénéficie d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée ».

Rimini rejoint une liste croissante d’employeurs à travers le monde qui introduisent des programmes de semaine de quatre jours de travail payés cinq. L’idée fait son chemin alors qu’elle est déjà expérimentée dans plusieurs pays européens (Royaume-Uni, Espagne, Belgique, Islande…). En France, même sans expérimentation, plusieurs entreprises ont franchi le pas, dont une poignée de sociétés du secteur IT, à l’instar de LDLC, IT Partner ou Groupe Tenor.