La première édition du GreenTech Forum s’est ouverte aujourd’hui à l’Espace Grande Arche de La Défense. L’événement a lieu un peu plus d’un an après le lancement de Planet Tech’Care, une initiative visant à inscrire les acteurs de l’écosystème numérique dans une trajectoire de réduction de leur empreinte environnementale.

Véronique Torner, la présidente du programme numérique responsable de Numeum, vient d’annoncer que Planet Tech’Care avait désormais atteint les 500 signataires. Douze nouveaux partenaires ont également rejoint l’initiative – parmi lesquels l’Ademe, l’Arcep, Eurocloud ou encore la Fresque du Numérique – portant le nombre de partenaires à 23.

Selon une enquête menée par Planet Tech’Care auprès de ses membres, 90% des répondant.e.s estiment que l’impact du numérique sur l’environnement est une question centrale portée par leur direction. 45% déclarent qu’un calcul d’empreinte carbone a été mené au sein de leur entreprise. 12% des signataires sont déjà certifiés par un label environnement tandis que 30% veulent entreprendre une démarche de labellisation. Enfin, 55% des membres ont engagé un ou une responsable environnement au sein de leur société.

Les intervenants de la plénière d’ouverture, dont le Secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques, ont insisté sur l’importance des chiffres et de la mesure.

« Il faut plus de preuves d’amour et moins de déclarations d’intention », a déclaré Cédric O, s’agissant de transition numérique et environnementale. Il a également appelé à réduire le rythme de renouvellement des équipements en allongeant leur durée de vie et à s’attaquer à l’obsolescence logicielle, en formant des alliances de clients pour mettre la pression sur les géants technologiques tels que Microsoft, Google et Apple : « Face à l’urgence environnementale, le rapport client-fournisseur doit jouer ».