Seul à bord après le rachat en août dernier du solde de la participation des fondateurs Steve et Jean-Émile Rosenblum au capital, le Britannique Dixons a décidé de fermer les 10 boutiques en dur que compte Pixmania en France. Un plan social a été mis en place pour les 150 employés concernés.

Le spécialiste du e-commerce a par ailleurs annoncé qu’il quittait 12 des 26 pays européens où il était présent, Après s’être lancé dans une diversification à outrance (bijoux, ventes de billets de spectacle, articles de sport, bagagerie, puériculture…) il va par ailleurs recentrer ses activités sur ses fondamentaux « historiques » : le high-tech et l’électroménager. Dixons espère ainsi que sa filiale retrouvera l’assise nécessaire pour une croissance solide.

Créé en 2000, sur les bases d’un groupe familial spécialisé dans le développement photo et la prise de vue, Pixmania s’était tout d’abord spécialisé dans le tirage photographique à distance, avant de se lancer dans la vente en ligne d’appareils numériques et d’électronique grand public. L’aventure s’était poursuivie avec succès jusqu’au moment où une expansion internationale incontrôlée et la chute des prix des équipements sonnèrent le glas de cette réussite fulgurante. Contrôlé par Dixons depuis 2006, Pixmania n’a pas réussi sa mutation en entreprise multicanal.

En 2012, la société a vu son chiffre d’affaires reculer de 10 % à 843 millions d’euros, affichant une perte de 25 millions d’euros. Elle emploie aujourd’hui un millier de personnes dans le monde contre 1.500 à l’époque glorieuse.