Oracle vient d’annoncer le lancement en 2011 d’un supercluster aux performances mirobolantes, basé sur la technologie Sparc T3, présentée en septembre. Chez IBM et chez HP on relativise l’exploit.

 

Trente millions de transactions par minutes, telles sont les performances annoncées pour le nouveau supercluster d’origine Oracle basé sur la technologie Sparc T3 de Sun. En configuration 128 coeurs, cette machine serait d’après Larry Ellison, trois fois plus rapide que celle du concurrent IBM et quasiment huit fois plus performante que celle de l’ennemi HP.

« La combinaison des logiciels Oracle de réputation mondiale et les dernières innovations représentées par les nouveaux serveurs basés sur Sparc T3, permettent aux bases Oracle de fonctionner plus rapidement qu’elles ne l’avaient jamais fait auparavant », a expliqué avec modestie le patron de l’éditeur.

Evoquant « celui qui fut un temps partenaire d’Oracle », c’est à dire HP, Larry Ellison a parlé de concurrent vulnérable, disposant de machines lentes dont il allait conquérir des parts de marché avec « de meilleures serveurs, de meilleurs logiciels et de meilleurs collaborateurs ».


La réactions ne se sont pas faites attendre? Ni chez Big Blue, ni chez HP. Selon un porte-parole d’IBM, l’avaleuse de records n’est rien d’autre qu’une machine bâtie pour gagner un benchmark mais inutilisable dans le monde réel.

Pour HP, la comparaison est basée sur des critères dépassés, les serveurs Oracle étant en fait inférieurs côté performances. A Palo Alto, on se plait également à faire remarquer que le monde des machines Unix est en déclin depuis plusieurs années, ajoutant que « les clients Sun accourent en masse vers HP parce qu’ils reconnaissent que sa technologie ses performances et ses tarifs sont meilleurs ».


Malgré tous ces chiffres mirobolants et ces superlatifs, cela vole finalement très bas.