NEC a annoncé la suppression d’environ 10.000 postes, dont 7.000 au Japon (y compris la sous-traitance). Les postes supprimés à l’étranger le seront « conformément à la refonte des opérations industrielles »,

ce qui laisse présager des fermetures de sites.
Le fabricant japonais a prévu en conséquence une charge de restructuration de 40 milliards de yens (396 milliards d’euros) imputée sur son prochain exercice.

NEC, qui emploie 115.840 personnes dans le monde, prévoit de terminer son exercice 2011-2012 (clos en mars 2012) sur un déficit de 100 milliards de yens (un peu moins de 1 milliard d’euros).

Le constructeur est notamment confronté à une forte baisse des ventes de smartphones. Il estime ainsi les ventes de l’exercice en cours à 5 millions d’exemplaires, contre 6,5 millions lors de l’exercice précédent.

L’inondation de deux de ses usines en Thaïlande, les difficultés rencontrées à l’exportation à cause notamment du renchérissement du yen, la hausse des impôts ainsi que l’agressivité des fabricants étrangers de téléphones mobiles sur son marché domestique contribuent également aux mauvais résultats de l’entreprise.

Cette dernière a décidé d’engager une vaste restructuration qui prévoit notamment d’utiliser des ressources offshore pour la conception de ses futures terminaux mobiles, notamment LTE, d’externaliser la fabrication de ses équipements, de se renforcer dans le cloud computing et le big data à travers des partenariats, de muscler ses offres de services ou encore de consacrer une partie de ses ressources au stockage de l’énergie.

Les suppressions de postes permettraient à NEC d’économiser environ 40 milliards par an au cours des deux prochains exercices.