Une semaine après avoir émis un avis iconoclaste au sujet d’une migration XP pas si indispensable que ne l’avance Microsoft, le cabinet Ovum se range implicitement à l’argument de l’éditeur selon lequel plus on attend, plus ça risque de coûter.

 

Faire l’impasse d’une migration de parc – de Windows XP à Windows 8 – qui pourrait être superflue ? « Why not , avançait la semaine dernière Richard Edwards du cabinet britannique Ovum, estimant que le rapport coût/risque répondait dans ce sens à la question. C’était, semble-t-il, sans compter avec la remise de 15% accordée pour cette migration (vers Windows 8 et Office 2013) aux entreprises équipées de Windows XP Pro. « Microsoft adoucit la transition », argumente l’analyste d’Ovum.

Gommé le précédent avis qui minimisait le risque associé à un OS non maintenu à partir d’avril 2014. Cette fois, le communiqué d’Ovum souligne que « le paysage sécurité de 2013 est très différent de ce qu’il était en 2001 lors de l’arrivée de Windows XP », sans réseaux sociaux, ni tablettes et encore moins de services de collaboration cloudifiés. Si jusqu’à présent, les mises à jour de sécurité de l’éditeur pour cet OS vieillissant suffisent à parer les menaces, il n’en sera plus de même dans un an, est-il rappelé !

Selon le suivi d’Ovum, 70% des parcs d’entreprises sous Windows ont migré vers Windows 7. Restent les 30% sous XP, pour lesquels la fenêtre de la remise de 15% reste ouverte jusqu’à fin juin 2013. L’analyste souligne cette fois l’idée qu’en parallèle à une analyse des risques, les gestionnaires de ces parcs pourraient profiter de cette fenêtre pour reconsidérer la façon dont ils peuvent profiter des évolutions technologiques « sans précédent » survenues ces derniers temps.