Microsoft vient de publier des résultats trimestriels grosso modo conformes aux attentes. Le chiffre d’affaires augmente de 8% à 26,47 milliards de dollars. De son côté le bénéfice net recule de 10,6% à 5,86
milliards de dollars, plombé par la charge de 243 millions de dollars pour la restructuration et les suppressions d’emplois annoncées l’été dernier. Pèsent également sur le bénéfice, les coûts de l’intégration de Nokia ainsi que des ajustements de taxe.
Ce trimestre se distingue toutefois par la chute libre (13%) des ventes de Windows aussi bien en OEM qu’auprès des consommateurs. La fin de l’effet Windows XP n’explique pas totalement ce décrochage comme en témoigne la légère progression des ventes de PC constatée au cours de la période par Gartner. La firme de Redmond évoque également, sans cependant convaincre, les rabais consentis aux clients académiques.
Satya Nadella compte désormais su Windows 10 pour redresser la situation.
Il se félicite également du bond de 24% des revenus générés par les ventes de Surface qui, avec 1,1 milliard de dollars, dépassent ainsi pour la première la barre du milliard de dollars.
De son côté, la branche téléphonie a engrangé un chiffre d’affaires de 2,28 milliards de dollars pour 10,5 millions de Lumia vendus, contre 9,3 millions au cours du trimestre précédent.
Quant aux revenus générés par le cloud (Office 365, Azure et Dynamic CRM Online) ils bondissent de 114% générant un revenu annuel estimé à 5,5 milliards de dollars.
Toutes ces hausses ratifient en quelque sorte les choix stratégiques du successeur de Steve Ballmer : cloud et mobilité.
Relevons aussi les progressions à deux chiffres de SQL Server et System Center et la hausse de 23% des revenus publicitaires générés par Bing.
En revanche, avec 6,6 millions d’unités écoulées contre 7,4 millions d’exemplaires un an plus tôt, les ventes de Xbox déçoivent.