Microsoft a décroché fin décembre son premier contrat d’envergure pour Windows 8 en signant avec le ministère de la Défense américain. Début janvier, la ville de Chicago plaçait Office 365 au coeur de sa stratégie de consolidation de ses outils de messagerie.


Pour Microsoft, l’année commence comme s’est terminée la précédente : par des signatures de contrats clés avec l’administration aux Etats-Unis. Entre décembre 2012 et janvier 2013, la firme de Redmond a annoncé avoir remporté deux marchés : un premier, annoncé le 28 décembre, signé avec le ministère de la défense américaine (department of Defense) qui, comme une pierre blanche, symbolise le premier contrat d’envergure autour de Windows 8. Et un second en date du 3 janvier avec la ville de Chicago, portant sur Office 365. L’année 2013 commence en fanfare pour Microsoft.

Ainsi, le contrat signé avec la Défense américaine s’inscrit dans un effort de mutualisation des ressources des départements de l’administration. A la clé, un accord de licence de trois ans qui porte sur la fourniture à l’Armée de l’Air, de Terre et à la DISA (Defense Information Systems Agency – une agence qui fournit des services IT au ministère de la Défense), de Sharepoint 2013, Office 2013 et  – et c’est un point important – , de Windows 8. Il s’agit donc du premier contrat d’envergure pour le nouvel OS de Microsoft avec une administration américaine.

L’accord comprend également un volet lié à la Software Assurance, indique la Défense américaine dans un communiqué, qui prévoit ainsi des formations et du consulting Microsoft. Montant de l’opération ? 617 millions de dollars. Une somme plutôt légère semble d’ailleurs se féliciter l’administration américaine. « Cet accord […] constitue la meilleure tarification que le DOD ait pu obtenir à ce jour pour l’achat de licences de solutions desktop et serveurs de Microsoft », indique-t-elle dans un communiqué. Confirmant également que l’ensemble des applications ont du subir des ajustements pour entrer en conformité avec les politiques de sécurité de la très sensible administration.

Enfin, cet accord comporte également un volet portant sur la mobilité, rapportent les officiels du ministère. « Microsoft s’est engagé à s’assurer que les technologies couvertes par cet accord soient également axées sur la mobilité […] » indique le vice président de DISA David G. Simpson.

Chicago adopte Office 365


La ville de Chicago, quant à elle, a suivi la municipalité de San Francisco, ou encore les états de la Californie ou du Minnesota, dans leur choix : celui d’Office 365. La ville, qui représente le plus grand pôle économique de la région du Mid-Ouest des Etats-Unis a décidé d’équiper ses 30 000 employés de la suite de productivité cloud du groupe. Ce contrat, qui porte sur 4 ans, doit ainsi faire économiser à la ville quelque 400 000 $ par an.  L’ensemble des effectifs passera à Microsoft Outlook, Word, OneNote, Excel, Lync et PowerPoint, dans leur version Web, indique la firme de Redmond dans un billet de blog. Ce contrat signé avec Microsoft doit permettre à Chicago de consolider ses outils de messagerie, notamment, qui, jusqu’alors, étaient répartis sur trois solutions distinctes. En outre, la notion de coût semble encore une fois au coeur de la décision de la ville, qui indique qu’avec Office 365, le coût par employé a diminué de 80%….

 

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