Les dix principales associations régionales open source françaises, fortes de plus de 200 entreprises membres, se regroupent au sein du Conseil national du logiciel libre pour mieux promouvoir leur filière.


Dix associations régionales open source annoncent la constitution du Conseil national du logiciel libre, dont l’objet est de défendre les intérêts de l’ensemble de l’écosystème du libre. Cette nouvelle organisation professionnelle, qui revendique via ses dix membres (Alliance Libre, Cap Libre, Collibri (Cap Digital), GT LL (System@tic), Libertis, OSS@TV (Telecom Valley), PLOSS, PLOSS RHA, Pôle Nord et ProLibre), plus de 200 entreprises adhérentes, s’est fixé comme missions prioritaires d’améliorer la visibilité et la notoriété de l’ensemble des acteurs du libre, de représenter la filière auprès des pouvoirs publics et des autres organisations professionnelles et de favoriser la diffusion des bonnes pratiques en son sein.

Son bureau est composé d’un représentant de chacune des dix associations membres. « Il ne s’agit pas d’une initiative anti-FNILL – Fédération Nationale de l’Industrie du Logiciel Libre qui revendique environ 80 membres), précise d’emblée Patrice Bertrand, directeur général de l’intégrateur open source Smile, élu porte parole du CNLL. Simplement, nous ne nous reconnaissions pas dans la FNILL et nous voulions bâtir quelque-chose de neuf. » Le CNLL ne se voit pas non plus en concurrent d’organismes tels que l’April ou l’Aful. « Ces derniers œuvrent à la promotion du libre au nom des citoyens alors que nous le faisons au nom des entreprises de la filière ». Ayant statut d’association loi 1901, le CNLL prévoit de définir rapidement une liste des dossiers qu’il souhaite défendre en priorité.