Impliqué dans la stratégie de l’entreprise, préoccupé par la sécurité, soucieux de développer les compétences, intéressé par le cloud mais peu sensible au Green IT, tel est le portait du DSI dressé par CSC.

 

 

Pour la 3ème année consécutive, CSC a réalisé en partenariat avec TNS Sofres et 01 Informatique un baromètre des tendances et des perspectives des directions informatiques européennes (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Portugal).

L’évolution la plus marquante par rapport aux années précédentes est la plus forte implication du département informatique dans la stratégie de l’entreprise. Ainsi, 72% des DSI affirment participer à cette stratégie, contre 58% en 2010. De même, ils se disent de plus en plus impliqués dans les changements ou dans les évolutions des métiers (67 % en 2011 contre 64 % en 2010), ainsi que dans l’accélération de l’innovation (62 %), les deux évolutions majeures en 2010. De même, 78 % des DSI interrogés affirment avoir une contribution de plus en plus importante en matière de leadership sur l’innovation et de création de valeur par les nouvelles technologies. Ils n’étaient que 59 % en 2010. Heureux DSI donc qui, par ailleurs sont de moins en moins préoccupés par la réduction des budgets et des effectifs de leur direction (40 % en 2011 vs. 47 % en 2010).

Pour donner une touche de gris à ce tableau idyllique, précisons tout de même qu’un tiers des entreprises européennes considère encore que la direction des systèmes informatiques est un centre de coût Il est vrai que 20% de ces directions sont rattachées à la direction financière de l’entreprise, le gros du peloton (63%) dépendant heureusement de la direction générale. C’est ce qui explique, qu’un pourcentage identique des directeurs informatiques affirme participer aux instances décisionnaires de l’entreprise. Notons tout de même qu’ils étaient 77% à être de cet avis en 2010.

 

La sécurité, défi majeur

Comme en 2010, la sécurité informatique reste le principal défi des DSI pour les années à venir (82 % d’entre eux la jugent importante). La rationalisation des coûts des prestations figure également parmi les priorités pour les trois-quarts des responsables interrogés. L’identification et le développement des compétences clés acquièrent de leur côté de plus en plus d’importance. Alors qu’en 2010, à peine 50 % des DSI jugeaient ce défi important, ils sont 72 % en 2011 à être de cet avis. On note par ailleurs que 37% d’entre eux placent le cloud computing parmi leurs priorités. En revanche, et ce n’est malheureusement pas une surprise, le Green IT se retrouve en dernière position de ce classement (28% en 2011 contre 42 % en 2010). L’amélioration de la gestion de la relation avec les clients et les utilisateurs ainsi que l’optimisation du pilotage financier et opérationnel de la direction informatique perdent également de l’importance par rapport à 2010. Il est vrai que 36% des DSI s’attendent à une augmentation de leur budget; 34% craignent au contraire un baisse du montant qui leur sera alloué.

Les auteurs de l’enquête se sont également intéressé à la répartition de ces budgets. Pour 62% des DSI (contre 49% en 2010), ce sont les réseaux et les télécoms qui devancent tous les autres éléments. De même, les dépenses accordées aux licences connaissent une hausse importante (52 % contre 34 % en 2010).